Et si tu changeais ton regard sur les contractions ?
Douleur vs souffrance :
L’erreur N°1 est de confondre la douleur et la souffrance. Pourtant, la première chose à envisager sous un nouvel angle par rapport à l’accouchement, c’est bien cette différence. D’ailleurs, on entend souvent la phrase “tu verras, quand tu auras bébé contre toi, tu oublieras tout". C’est vraiment censé nous rassurer ?!
Pourtant, commencer à différencier la douleur de la souffrance est le 1er pas pour changer sa vision de l’accouchement.
Commençons par quelques définitions :
• Douleur : La douleur repose avant tout sur le ressenti. C’est une information utile transmise par ton corps pour te faire passer un message elle te guide, t'accompagne et te donne une indication sur la position à prendre pour soulager les contractions.
• Souffrance : On parle de souffrance plutôt que de douleur lorsqu'une femme n’est plus capable d'activer ses propres mécanismes d'adaptation à la douleur, ou lorsque ses mécanismes ne lui permettent plus de faire face à la situation.
Contractions VS fractures :
L’erreur N°2 est de comparer les contractions à une fracture par exemple. Les contractions sont physiologiques, c’est à dire que c’est un fonctionnement normal de notre corps et que celui-ci est en capacité de réagir, notamment grâce aux endorphines (hormones anti-douleur).
Une fracture est une pathologie, notre corps n’est pas programmé pour gérer ce type de douleur.
La douleur est donc utile pour ton accouchement. Pourtant, la douleur est mal vue, mal tolérée et nous cherchons tout de suite un remède pour atténuer voire arrêter la douleur.
📌 Parler de douleur plutôt que de souffrance, c’est déjà un premier pas pour voir et accepter différemment les contractions.
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Comment perçoit-on l’accouchement ?
La façon dont on perçoit l'accouchement (dans les films, par l'héritage familial ou les récits de l'entourage) influence notre perception de la douleur. Chaque culture à sa propre conception de l'accouchement :
dans les pays nordique, c'est un accomplissement de soi (le taux de péridurale est d'ailleurs très bas et le nombre d'accouchement à domicile très élevé par rapport à la France).
pour les indiennes du Panama, c'est un acte honteux,
pour d'autres, c'est une fatalité à subir ou un moment effrayant.
📌 Si on considère l'accouchement comme quelque chose de naturel, on accueillera plus facilement la douleur. En revanche, si on considère l'accouchement comme quelque chose de risqué et dangereux, la douleur sera perçue comme inquiétante. (Source : J'accouche bientôt. Que faire de la douleur ? M.Trélaün).
Le pouvoir des fausses croyances.
Il existe énormément de clichés et de fausses croyances qui entretiennent la peur de l’accouchement. Très souvent, on entend :
Tu vas voir comme tu vas souffrir pendant les contractions.
C’est un mauvais moment à passer mais une fois ton bébé né, tu oublies tout !
Toutes ces phrases peuvent avoir une incidence sur ton accouchement. Car la peur est l’ennemi numéro 1 pour accoucher sereinement.
Aux Pays-Bas, les femmes accouchent davantage sans péridurale (80% contre seulement 20% en France). Qu’est-ce qu’elles ont physiquement de plus que nous ? Sont-elles faites différemment de nous ou ont -elles une résistance supérieure à la douleur ?
Pas du tout ! Depuis leur enfance, ont les éduquent dans l’idée que l’accouchement est naturel et qu’elles ont les capacités pour mettre leur bébé au monde.
Alors qu’en France, nous sommes formatés à l’idée qu’accoucher est effrayant, douloureux, qu’il faut forcément quelqu’un pour nous aider. Donc forcément, quand notre tour arrive, on s’attend au pire, on le vit comme un mauvais moment à passer.
📌 Ces fausses croyances ont un impact sur notre mental et peuvent avoir parfois une incidence sur notre accouchement.
Dans mon programme vidéos, je te partage d’ailleurs toutes les infos pour changer ton regard sur l’accouchement et de nombreux outils pour gérer tes contractions.
Une contraction après l’autre.
Le mental joue énormément dans la gestion des contractions. C’est pourquoi, il est essentiel de ne pas anticiper les prochaines contractions mais les gérer l’une après l’autre. Être dans l’instant présent, connecté à ton corps et ton bébé.
La personne qui t'accompagne (conjoint.e,, sage-femme, doula) à un vrai rôle de soutien : elle t'aide à rester concentrée sur l’instant présent en gérant chaque contraction et ne pas appréhender la suivante.
Pour comparaison, c’est un peu comme si tu devais grimper le Matchu Pitchu : pour arriver en haut, tu montes une marche après l’autre en regardant où tu poses le pied. Si par contre, à peine sur la première marche, tu te dis qu’il te reste 1715 (j’ai regardé sur Google le nombre exact de marches ^^) forcément, c’est tout de suite plus difficile et démotivant.
Pour les contractions, c’est pareil.
📌 Il est d’ailleurs important de garder à l’esprit que lors de l’accouchement, les contractions sont tes alliées et non pas tes ennemies.
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Entre les contractions ?
C’est là que cela devient très intéressant et c’est peut-être LA CLÉ pour gérer au mieux les contractions. Très souvent, pour le premier accouchement, on s’imagine que les contractions se suivent et s’enchaînent sans répit. Mais pas du tout.
Entre chaque contraction, tu auras un temps de repos qui te permettra de recharger tes batteries pour mieux accueillir et dépasser la contraction suivante.
C’est vraiment sur ce temps-là qu’il faut que tu focalises ton attention. Ce précieux moment où tu vas pouvoir recharger les batteries, respirer voire t’assoupir. Une contraction après l’autre, avec un temps de repos (bien mérité) entre chaque. Et cela peut vraiment faire toute la différence.
📌 Ton mental joue un rôle essentiel dans la gestion des contractions, c’est pourquoi il est important de concentrer ton attention sur ce temps de repos. Tu peux respirer tranquillement, chanter, demander à être massée, t’assoupir, t’imaginer dans un endroit rassurant…
Important : Toutes les informations et conseils sur mon blog / mon site / pendant la Team ne remplacent en aucun cas le suivi médical ni les préparations à l'accouchement et s'appliquent uniquement si ta grossesse et ton accouchement se déroule bien.
